« In the social sciences, humans gather data from other humans, and both researchers and as subjects are capable of self-reflection. This differs from the nonreflective subject of the natural sciences. For many, this arguably presents a problem with the qualitative methods that are sometimes used in the social sciences to gather data on subjects capable of self-reflection. If humans are interviewing and talking to other human beings, then the data can be, some would say, skewed by numerous factors that come into play when people interact. For others, however, such argumentation is weak since all research designed and carried out by humans— regardless of the method—is a human endeavor and potentially marred by various levels of human fault and inconsistency. »
Liesl Gambold, « Experience» in Encyclopedia of Case Study Research, Albert J. Mills, Gabrielle Durepos, Elden Wiebe dirs., Londres : SAGE, 2010, p.366
« De ce que nous vivons et percevons, de ce que nous faisons et imaginons, tout peut devenir expérience, mais l’expérience n’est pas Tout. L’expérience résulte d’une incorporation particulière et singulière acquise, apprise, transmise, éprouvée. Consciemment ou inconsciemment elle contient le sens subjectif (ou valeur) que l’on donne et que l’on capitalise durant son parcours existentiel des objets, situations, événements, émotions, images, récits, gestes, souvenirs. »
Joël Cadière, « Introduction : Qu'est-ce que l'expérience ? », Forum, 2, 151, 2017, pp.8-12, [en ligne] : https://www.cairn.info/revue-forum-2017-2-page-8.htm, p.8
« In an experience, flow is from something to something. As one part leads into another and as one part carries on what when before each gains distinctness in itself. The enduring whole is diversified by successive phases that are emphases of its varied colors.”
Because of continuous merging, there are no holes, mechanical junctions, and dead centers when we have an experience. There are pauses, places of rest, but they punctuate and define the quality of movement. They sum up what has been undergone and prevent its dissipation and idle evaporation. »
John Dewey, Art as experience, Dublin : Penguin, 2005, p.38
« De même qu’il existe dans notre culture différents moyens d’introspection, existent également différentes démarches d’objectivation du monde extérieur, dont la démarche scientifique. Laquelle est un processus formel et explicite d’expérimentation qui amène à confronter un phénomène vécu et/ou observé à une description contrôlée et mesurée (par enquête) en vue d’en extraire dans un langage particulier (qui n’est plus de l’ordre du langage commun) les caractéristiques spécifiques, généralisables voire universelles. Elle est alors connaissance collective (communauté scientifique), validée provisoirement dans ses moyens et sa visée de vérité et dans son statut de probabilité. La connaissance qui en résulte est alors le produit d’un processus qui s’affranchit des situations singulières localisées au vécu de l’individu. »
Joël Cadière, « Introduction : Qu’est-ce que l’experience ? », Forum, 151, 2, 2017, p.11, [en ligne] : https://www.cairn.info/revue-forum-2017-2-page-8.htm (01/07/2021)