« Movement is not the bodily expression of the subject of dance; movement is created as an object in itself that engages bones, muscles, ligaments, nerves, and other body parts of the dancer in strictly physical activity. »
Bojana Cvejić, Choreographing Problems. Expressive Concepts in European Contemporary Dance and Performance, Farnham : Palgrave Macmillan, 2015, p.19
« Various terms are used to describe the three mutually perpendicular intersecting planes in which many, although not all, joint movements occur. The common point of intersection of these three planes is most conveniently defined as either the centre of the joint being studied or the centre of mass of the whole human body. In the latter case, the planes are known as cardinal planes – the sagittal, frontal and horizontal planes […] Movements at the joints of the human musculoskeletal system are mainly rotational and take place about a line perpendicular to the plane in which they occur. This line is known as an axis of rotation. Three axes – the sagittal, frontal and vertical (longitudinal) – can be defined by the intersection of pairs of the planes of movement. The main movements about these three axes for a particular joint are flexion and extension about the frontal axis, abduction and adduction about the sagittal axis, and medial and lateral (internal and external) rotation about the vertical (longitudinal) axes. »
Roger Barlett, Introduction to Sports Biomechanics: Analysing Human Movement Patterns, Oxon : Taylor & Francis, 2007, p.3
« Notez d’abord que le mouvement est la transition d’une attitude à une autre.
Cette simple remarque qui a l’air d’un truisme est, à vrai dire, la clé du mystère.
Vous avez lu certainement dans Ovide comment Daphné est transformée en laurier et Progné en hirondelle. Le charmant écrivain montre le corps de l’une se couvrant d’écorce et de feuilles, les membres de l’autre se revêtant de plumes, de sorte qu’en chacune d’elles on voit encore la femme qu’elle va cesser d’être et l’arbuste ou l’oiseau qu’elle va devenir. Vous vous rappelez aussi comment dans l’Enfer du Dante, un serpent se plaquant contre le corps d’un damné se convertit lui-même en homme tandis que l’homme se change en reptile. Le grand poète décrit si ingénieusement cette scène qu’en chacun de ces deux êtres, l’on suit la lutte des deux natures qui s’envahissent progressivement et se suppléent l’une l’autre.
C’est en somme une métamorphose de ce genre qu’exécute le peintre ou le sculpteur en faisant mouvoir ses personnages. Il figure le passage d’une pose à une autre : il indique comment insensiblement la première glisse à la seconde. Dans son œuvre, on discerne encore une partie de ce qui fut et l’on découvre en partie ce qui va être. [...] C’est là tout le secret des gestes que l’art interprète. Le statuaire contraint, pour ainsi dire, le spectateur à suivre le développement d’un acte à travers un personnage. »
Auguste Rodin, « Le mouvement dans l’Art », in L’Art, entretiens réunis par Paul Gsell, Paris : Grasset, 1911, p.77-79